Le manque de pardon envers soi-même ou envers d’autres personnes bloque les guérisons de nos traumatismes. Il y a beaucoup de réactions autour de ce mot qui sont justifiées mais malheureusement contre productives pour notre santé émotionnelle et physique.
La science de l’épigénétique montre que choisir de rester accroché à sa douleur émotionnelle dans le non pardon entre autre, compromet le système immunitaire, le système cardiovasculaire et les mécanismes corporels de l’ADN et de l’intégrité cellulaire. (voir les travaux de Dawson Church et bien d’autres sur l’épigénétique)
Nous avons des croyances qui font qu’il peut être difficile de se pardonner et de pardonner, à cause de nos interprétations autour du mot pardon, par exemple:
- pardonner c’est oublier,
- les personnes (Il, elle, ils, elles, je) ne mérite pas d’être pardonnées
- pardonner c’est avoir confiance en l’autre personne
- pardonner c’est accepter les actions faites et le responsable s’en tire à bon compte.
- pardonner est un signe de faiblesse
- c’est à l’autre personne de s’excuser avant que je puisse y penser moi-même,
- cela m’est impossible
- etc...
Toutes ces croyances sont génératrices de tensions et de conflits à l’intérieur de soi avec des répercussions qui peuvent aller loin dans notre environnement extérieur. Elles créent du jugement et le jugement crée un environnement négatif de mal-être, voire même de maladie.
Maintenant voyons les croyances qui font que c’est difficile pour nous de pardonner car il y a une attente de changement chez l’autre ou de l’extérieur :
- ça n’aurait jamais dû se passer
- mon mari doit être fidèle
- les gens ne doivent pas me mentir
- la vie devrait être juste
- mon passé aurait dû être différent
- mes parents se devaient de me traiter mieux que çà
- les gens doivent être gentils avec moi et prendre soin de moi comme je l’entends
- etc...


Croyances, conséquences et ressources
En ayant toutes ces croyances, ce qui se passe dans la réponse énergétique émotionnelle, c’est que nous forçons la vie à être coincée dans des paramètres. Alors nous restons dans la souffrance du passé par le ressassement-du futur par la projection et le présent par l'attente.
Par nos interpréations faussées sur le pardon, nous nous retrouvons enlisés dans le contrôle, le règlement, le résultat, l'attente… Des portes se ferment, on se crée nous mêmes une prison qui empêche l’ouverture à d’autres possibilités que la vie nous offrirait si nous y étions ouverts et disponibles.
Ce que l’on cherche, c’est ne plus lutter pour se remettre en mouvement et remettre en mouvement ce que nous pouvons changer par le simple exercice d'accepter ce qui est et comment nous nous sentons.
Nos discours intérieurs : comment gentiment se construire sa prison et rester coincé en boucle dans nos expériences vues avec ce regard jugeant sur la vie ?
- Si je pardonne alors, j’aurai à...je ne serai plus capable de...personne ne fera… on pensera que...mes parents feront ou ne feront plus…, etc.
Les états discordants que nous rencontrons alors, et qui impactent notre santé sont le plus souvent : le déni, se blâmer, blâmer, s’apitoyer sur soi, l’impuissance, s’indigner.
Intégrer le processus du pardon permet de se débrancher de la situation et des personnes pour ne plus alimenter, donner du pouvoir à ce qu’on ne veut pas, faire perdurer de la souffrance inutilement, perdre de l’énergie et s’empoisonner.
Voici un texte d’Andrea Brandt, PH.D. que j'aime beaucoup :
"Le pardon n’excuse pas ce qu’un autre a fait; il ne vous oblige pas à dire à l’autre que vous lui avez pardonné; il ne vous contraint pas à oublier ce qui s’est passé ni à garder du ressentiment devant un abus de confiance ou la violation d’une frontière physique ou émotionnelle. Surtout, peut-être, le pardon n’est pas destiné à la personne à qui vous pardonnez, mais à vous. Le pardon est un geste d’amour envers vous-même.»
En pardonnant, vous acceptez la réalité de ce qui s’est passé et trouvez moyen d’en accepter le dénuement. Vous récupérer la décision de ne plus être sous emprise, dans la lutte, et vous vous déchargez de votre fardeau.
L’EFT et l'ensemble de ses outils, aident à se libérer de la problématique du manque de pardon qui nous empoisonne l’existence. Comment ? En ramenant nos systèmes de réaction à un point d'équilibre. C'est ce point d'équilibre qui va permettre la paix en vous et automatiquement autour de vous.
Entendez-vous sourire. Beau programme !

